Qui va à la chasse perd sa place!

Contrairement à nos ancêtres, nous n’avons plus besoin de chasser pour nous nourrir. Depuis plusieurs milliers d’années, l’élevage représente notre source principale de protéines. Plus récemment, les humains se sont également rappelé que de nombreux végétaux pouvaient aussi apporter des protéines et donc, remplacer partiellement ou totalement leur consommation de viande de manière plus écologique et éthique.

En matière d’interdiction de chasse, le Canton de Genève a déjà sauté le pas ! En 1974 déjà, nos voisins suisses prouvent que l’absence de chasseurs permet de retrouver un équilibre naturel sans causer d’importants désagréments aux cultures.

La chasse telle que pratiquée de nos jours n’a plus aucune utilité. Alors, pourquoi est-elle encore autorisée?

Apparemment l’argument principal avancé par les chasseurs auprès de nos politiques pour être autorisés à continuer leur hobby est le rôle de régulateurs qu’ils auraient sur les populations sauvages. Selon leurs dires, sans leurs généreuses (ex)actions, les animaux se multiplieraient à vitesse grand V, et personne ne pourrait les arrêter! Cependant, si l’on porte un regard un tant soit peu critique sur la situation, on réalise rapidement que:   

  • ce sont les chasseurs qui nourrissent les animaux afin qu’ils restent en vie pendant l’hiver (pour mieux être tués par eux),
  • ce sont les chasseurs qui ont exterminé les prédateurs naturels, tel que le loup (qui par chance semble faire son retour),
  • sans ces interventions humaines, la nature ne serait pas empêchée de jouer son rôle régulateur, via le froid, les prédateurs naturels, les maladies et les ressources limitée en nourriture,
  • et que donc, sans ce parasitage, la nature s’auto-régulerait comme elle l’a toujours fait.

Sinon, la chasse, c’est aussi un passe-temps qui concerne entre 0,25% et 0,1% de la population. Cela représente un nombre très faible de personnes – qui pourtant continuent à jouir de la vie des animaux sauvages comme bon leur semble.

La chasse est inutile, OK. Mais pourquoi Pirate se positionne de manière ferme contre cette pratique?
C’est que, nous sommes loin d’être les seuls à nous dresser contre la chasse. Début février, un sondage sur le sujet a été réalisé par Listen, un bureau indépendant pour le compte de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux.

Les conclusions de cette enquête sont pour le moins explicites: 

  • 74% ne sont pas favorables à la pratique de la chasse,
  • 78% considèrent l’animal comme un être sensible,
  • 68% ne se sentent pas en sécurité en se promenant dans la nature en période de chasse;
  • 91% sont favorables à l’interdiction de la chasse des espèces rares ou en voie de raréfaction, et
  • 79% sont favorables à une actualisation de la loi sur la chasse.

Pourtant, du côté politique, aucune réaction n’arrive. Malgré les impacts réels sur l’écologie et sur l’humain, aucun parti n’ose s’opposer ouvertement à la chasse.

C’est pourquoi les Pirates ont décidé de faire ce qu’ils font le mieux : prendre position sur un sujet qui touche à leurs valeurs, pour qu’enfin on ose crier haut et fort:
« LA CHASSE, ON N’EN VEUT PLUS ! »

Les Pirates se présentent aux élections régionales de mai 2019. Nous souhaitons transformer la Wallonie, sur 3 axes:

  • la démocratie,
  • le numérique et
  • l’environnement.

L’environnement, ce n’est pas que l’écologie, les potagers partagés et le bio dans les cantines. C’est aussi la protection des écosystèmes et la bonne cohabitation de toutes les espèces vivantes. Si nous réussissons à obtenir un élu, mettre à jour la loi sur la chasse fera partie de nos priorités.

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